Le petit chemin vert

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dimanche 27 janvier 2008

Humeur vagabonde

Mélancolie automnale :

vendredi 25 janvier 2008

Comment le sudoku cacha bien son jeu

Et si les japonais avaient raison ? Et si le grand penseur nippon ni mauvais Lao Tseu avait déjà tout annoncé à son époque ? Et si la vie n'était qu'un grand jeu ? Un sudoku en plus. Le truc de fous, quoi.

Je connais un endroit où personne ne va. Pas un avion, pas un bateau, pas une voiture, pas même un vélo. Cet endroit, on n'est que quelques "privilégiés" à y aller. Cet endroit, il est super, parce qu'on y raconte tout plein de trucs marrants et pas très droles à la fois. Mais surtout des trucs très importants pour comprendre d'où on vient, comment on a fait pour en venir, et où nous allons. Je ne dirai pas où est cet endroit. Il est bien caché. Ou alors tu me fais un gros chèque si tu veux en savoir plus.

Ce que je peux dire, par contre, c'est que la vie est un grand jeu. THE BIG GAME. Tout est ici, dans cette image :



Tout. Le jour. La nuit. La vie. La mort. La grande richesse de la musique anglophone. L'extrème pauvreté de la chanson française. Marcher sur la lune. Marcher dans une crotte sur un trottoir parisien. Le coup de boule de Zidane en 2006. La chute des plus grands dictateurs et criminels de l'Histoire. La magie d'un film de Kusturica. L'horreur d'un film avec Monica Bellucci. Les religions. Le ping. Le pong. Tout. TOUT !

Qui l'eut cru ? Qui aurait pu imaginer que les lois de l'Univers et la théorie du Tout n'étaient qu'un jeu de Sudoku géant ?

samedi 12 janvier 2008

Comment ma mère accoucha de moi durant sa ménopause

Bon, mon ancien billet a eu un incredible succès. En d'autres temps, il en aurait eu plus, de succès. Alors que dire pour remonter les stats ici ? Que raconter ? Parler de moi ? À part une expérience d'amour avec une veuve noire et une révolution en 1995, je ne souhaite pas parler de moi ici. De la starac' et de toutes ces émissions de télé-réalité de merde ? Euh non, trop peu pour moi. Dessinez des labradors roses ? Dire "hihihi" à toutes les lignes ? Bref faire des trucs qui ne m'intéressent pas mais qui semblent intéresser les gens. Non, je ne sais pas faire et n'ai pas envie non plus d'ailleurs. Alors raconter la vie de l'Univers des origines à nos jours ? Oui ça je pourrais le faire très aisément. Dire combien la vie est fragile en notre bas monde, que nous ne sommes pas à la merci de nous prendre un astéroide ou une comète sur la djeule un jour ? Oui je pourrais surper bien vous faire tous flipper avec cela. J'ai réussi à le faire croire à une amie, le canular a marché plus d'une heure, elle en était toute retournée (et moi sur elle, non j'déconne.).

Tiens puisque c'est ça, aujourd'hui je vais parler littérature. Cet épisode de comète sur la chetron me rappelle une nouvelle que j'ai vraiment appréciée : Les 7 jours où le monde fut pillé, par Alexei Tolstoi. Brièvement, ça raconte l'histoire d'un type qui enlève tous les astronomes de la Terre (l'enculé, t'avise pas de t'approcher de moi) afin de monter une arnaque mondiale : faire exploser la lune (oui rien que ça, t'avise pas d'approcher de la lune non plus) et prendre le pouvoir de l'économie mondiale. Je ne vous raconterai pas comment il s'y prend, sous couvert de quel argument il veut faire exploser la lune, s'il réussit ou pas à le faire, ni ce qu'il se passe sur Terre une fois qu'elle a explosé. Non, le mieux est que vous lisiez cette nouvelle par vous-même. Par Tolstoi. Alexei (pas Léon donc).

Bref, je vais continuer à niaiser ici jusqu'à épuisement total de mes envies et de mes neurones.

dimanche 6 janvier 2008

Où l'amour est plus fort que la douleur de se retrouver seule sur Jupiter

Résumé des épisodes précédents : http://www.bonpourtonpoil.ch/?p=700

Chapître 88 - Où l'amour est plus fort que la douleur de se retrouver seule sur Jupiter

"Je suis sincèrement désolé" avait murmuré Jean-Brad à Kévina. Il y avait de quoi. Leurs retrouvailles venaient lamentablement de s'échouer dans la choucroute. Kévina ne sentait plus du tout le Chanel n5 offert en cadeau dans sa boite de céréales Kellog's special K fibres & thon qu'elle appréciait déguster dans un bol de lait bio allégé 0% sans sucre sans caféine ni théine au bifidus super actif bourré à l'Oméga 3, 6, 9 et au Delta Tango-Charlie-me-reçois-tu? Elle sentait désormais la saucisse polonaise, la bière belge, le chou canadien et la croute terrestre. La choucroute quoi. Quelle honte. Elle avait plein de garniture sur les cheveux, de sorte que Jean-Brad avait du mal à différencer entre ses fausses mèches blondes et le vrai chou blanc.
Jean-Brad venait de la lâcher subitement sur la petite table du salon remplie de victuailles alors que peu de temps auparavant il la tenait encore fermement dans ses bras pour l'emmener faire l'amour dans le bureau avec la clef anglaise.

"Je n'ai plus senti ma force, je devais te lâcher" ajouta-t-il. Et pour cause ses bras étaient en coton. Il s'était résigné à lâcher prise, il n'aurait même plus pu claquer des doigts tellement il n'avait plus de force. Car ils avaient passé toute leur après-midi à jouer à la Wii à "Tout le monde veut prendre sa place contre les lapins encore plus crétins" pour fêter le retour de Kévina après ses deux semaines d'absence. La Wii, c'est bien, pensa-t-il, mais à deux, c'est mieux. On ne s'aperçoit que trop tard que c'est dangeureux quand on est amoureux. Et puis surtout, ça fait mal aux bras.

Kévina, enduite de choucroute, allongée sur la petite table les jambes légèrement écartées, se remémora avec effroi cette position qu'elle avait arborée au cours de ces deux dernières semaines, éloignée de tout, éloignée de tous, éloignée de lui, son bel amant. Elle avait été enlevée par des extra-terrestres deux semaines auparavant, alors qu'elle revenait du club de bridge Bridget Jaune, tard dans la nuit noire. Elle avait ensuite passé tout ce temps allongée sur une table froide, nue et enduite d'un liquide visqueux et nauséabond, très salé, les jambes écartelées, comme chez le gynécologiste chez qui elle adorait aller comme toutes les femmes, n'est-ce-pas ? On l'avait passée au scanner, on lui avait pris son sang, des cheveux, de la peau, une dent, un nez, alouette. On lui avait injecté des substances qui lui brûlaient le corps, d'autres qui n'avaient aucun effet, d'autres qui la faisaient se sentir bien et toute gaite. Elle avait ri, aaaahh la vache, mais qu'est-ce qu'elle avait ri. On lui avait parlé dans une langue inconnue. Tout ce qu'elle sut de son ravisseur était probablement son prénom, car "on" était inscrit sur son espèce de poitrine velue et immense, mais belle, mais velue. On était un extraterrestre, à n'en pas douter. Car on ne fait pas 150 fois le tour de la Terre en une heure avec les seuls avions humains, elle en était persuadée. C'est tout ce qu'elle avait retenu des cours de maths qu'elle avait suivis. Elle avait fait statistique à l'université.
Elle avait eu aussi très peur et beaucoup pleuré durant sa captivité. Elle s'en était même voulue de s'être faite piéger si facilement par ce con d'on. Elle s'était jurée ne plus jamais rentrer chez elle en stop dans une brouette les soirs de bridge. D'ailleurs elle s'était juré de ne plus jouer au bridge, car elle n'avait jamais rien compris aux petits chevaux. Puis on l'avait relachée dans la jungle de Bornéo sans donner d'explications. Il faut dire qu'elle ne comprenait rien à ce qu'il lui avait baragouiné pendant ces deux semaines. On aurait bien pu lui chanter la Traviata de Bizet qu'elle ne l'aurait pas reconnue. Dans la musique classique, elle préférait Coxie, sans contestations.

Kévina revint à ses esprits, se lécha langoureusement le pourtour des lèvres et annonça d'une voix mélancolique et frénétique : "Pourquoi, Jean-Brad, pourquoi ? Toi aussi tu souhaites donc ma perte ? Alors pourquoi, pourquoi tant de sel dans cette choucroute ?" Jean-Brad s'excusa de nouveau et déclara qu'il ne pensait pas que les retrouvailles dans les victuailles allaient être aussi désastreuses.
"Excuse-moi ma paquerette orientale, je ne souhaitais que notre bonheur, une bonne choucroute et hop, au lit. Je m'étais dit que tu apprécierais. Je ne suis qu'une sotte. Allez, viens, viens vite, courrons de ce pas dans le bureau, brûlons les étapes, oublions la boustifaille alsacienne, et tirons un trait sur mon geste absurde". Ils rirent d'un éclat si fort que ce qui restait de choucroute lui glissa des cheveux. Elle lui pardonna, lui, son bel amant, se releva d'entre les saucisses et les lardons, se rinça les dents et les pieds, et le rejoignit dans le bureau. C'est cette nuit-là que Jean-Brad et Kévina conçurent leur bout de chou, Fleur.

jeudi 3 janvier 2008

Louxor, j'adore.

Il m'est arrivé d'avoir eu la honte de ma vie pendant près de deux semaines. C'était en 1991. La preuve. Si je te dis :

"En 2. (tudu dudu duduuuuuuuu). Étoile.

- Trayeuse ?

- Verdure.

- Ah oui c'est bon je l'ai : épuisette.

- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, bonne réponse. Un point pour vous, Béatrice."

Voilà, tu l'auras deviné, j'ai mis 3 plombes à comprendre pourquoi Béatrice a eu un point ce jour-là. Quelle honte sur moi. C'était bien sûr l'épreuve à un point, quelle truffe je fis !



ps : je viens de voir Will Smith résoudre un rubik's cube en moins d'une minute sur Canal Plus. Très impressionant. Extraordinaire même. Je n'ai jamais réussi à en faire un de ma vie. Je suis jaloux de lui. Quelle honte (bis).

pps : je viens meme de trouver la video de Will en action !!
cliquez sur http://www.dailymotion.com/video/x28i1a_will-smithcubo-di-rubik-in-55-secon

mardi 1 janvier 2008

C'était bien, mais on attend plus pour 2008.

Allez, hop, meilleurs voeux à tous les gens qui osent passer sur ce blog.

2008 sera une excellente année pour nous tous, je le sens.

Des bisous à toutes et tous.

ps : j'aime beaucoup les koalas australiens, j'en ai déjà vu. Je leur envoie donc tous mes meilleurs voeux pour 2008. Pas trop d'eucalyptus pour eux quand même, ça donne des gaz.