Bonjour à toutes et à tous, amies lectrices et amis lecteurs, aujourd'hui nous allons parler d'un animal qui nous est très cher, et surtout très proche puisqu'il vit en Suisse principalement, j'ai nommé : le coendou préhensile. Non pas que j'ai eu l'envie soudaine de concurrencer You des Pyrénéages ou bien que j'ai piqué sans honte aucune l'idée à Raph, mais je me sentais dans l'obligation obligatoire de vous signaler que deux coendous ont récemment vu le jour au complexe tropical du Papiliorama, à Chiètres, dans le canton de Fribourg, en Suisse. Vous en conviendrez comme moi que cette nouvelle époustoufflante méritait d'être clamée haut et fort.
Car le coendou préhensile est une espèce très rare de papillon rose, comme cette image l'atteste,



et qui, selon un article sérieux (*), vit presque exclusivement dans les arbres et est donc un excellent grimpeur et acrobate. En effet, d'après des recherches poussées, il a été vérifié par des chercheurs habitués à des recherches poussées, que le sémillant coendou a suivi depuis sa plus tendre enfance des cours de trapèze, de funambulisme, de jonglerie, de claquette et d'escalade dans les meilleurs cirques nicaraguayens, avant de se réfugier dans les arbres suisses. L'histoire ne dit pas pour quelle(s) raison(s) le gentil coendou s'est réfugié si haut, et en Suisse, pour faire de la claquette. Car sincèrement, entre nous, le haut des arbres est une place bien piêtre à Chiètres pour claquetter. Il y en a qui ont essayé et qui en sont morts. Les arbres chiétriers sont mesquins et n'aiment pas la claquette, c'est tout, il faut le savoir.
Ainsi, le Papiliorama de Chiètres compterait le plus grand nombre de coendous préhensiles en Europe. Cela est somme toute logique si l'on se rappelle (**) qu'une autre particularité du coendou doux est d’avoir une longue queue qui lui permet notamment de s’accrocher aux branches. Nos spécialistes se sont rendus sur place pour tenter d'obtenir une image attestant cette affirmation. Le résultat est spectaculaire,



le sexe du coendou est si long et si souple que cela lui permet d'avoir un nombre incalculable d'accouplements par semaine, que dis-je, par jour même, et ce avec plusieurs arbres femelles à chaque fois. Vous conviendrez ici, amis lecteurs masculins, que les moeurs du coendou préhensile sont bien étranges et qu'une telle anomalie ne devrait pas être permise par dame Nature. Ou plutôt, si, mais pour tous les mâles vivants dans ce bas monde. Enfin, moi je dis ça, je parle pour vous, hein. Vous noterez aussi que ce taquin de coendou est le seul poisson qui accepte de s'accoupler avec des arbres suisses. Il n'est pas rare d'ailleurs de rencontrer des hêtres à Chiètres se plaindre de s'être faitre violer par un coendou en rût. Malheureusement pour son entourage, le coendou préhensile abuse des coups en douce répréhensibles par la loi suisse.
C'est pourquoi, chers amis, il est plus que temps pour moi de ne plus trop insister sur ce vil pachyderme qu'est le coendou préhensile suisse.

La semaine prochaine, nous parlerons d'un autre animal bien familier dans nos chaumières, à savoir le wawaron québécois.

(*) l'article est ici http://www.nouvelliste.ch/
(**) à tarte, toujours